ANIMATION DE SPECTACLES
Tout le monde mérite sa fête...
Cette liste n'est pas exhaustive, notre équipe travaille à l'enrichir.
Le coordonnateur des relations extérieures
C'est le moment de faire la fête, mais comment ?
Trop simple Dav'Label COM vous offre toute son expérience en matière d'animation et d'action culturelle.
Pour créer la joie, l'ambiance, célébrer la vie, Quoi de plus adéquat que de faire appel à des professionnels de la joie.
Pensez alors : Si Dav'Label est présent chez vous, l'ambiance, la joie, le rythme aussi.
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Au revoir et rendez-vous au temple de l'ambiance chez vous.
Dav'Medio, Be Better Forever
Soyons toujours meilleurs.
Dénommé Centrifan, centre artisanal depuis 1942 sous l’initiative du
gouverneur Hubert Deschamps, il prend le nom de centre des sciences
humaines de 1960 à 1972, de musée national d’Abidjan en 1972 puis de
musée des civilisations de Côte d’Ivoire en 1994 sous l’impulsion du
Pr. feu Georges Niangoran Boa. Depuis mai 2006, le Musée des
civilisations de Côte d’Ivoire (Mcci) est dirigé par Silvie Memel Kassi
qui en sa qualité de directrice de la Fondation Tapa pour les Arts et
la Culture avait une idée des défis auxquels elle devrait faire face
d’autant plus l’un des objectifs de cette fondation est le renforcement
des capacités des musées. A cet égard, dès septembre 2006, une
politique de redynamisation nommée « la nouvelle vision » a été mise en
place « pour bousculer les ivoiriens dans leurs habitudes parce que la
visite au musée n’est pas inscrit dans les programmes de sorties des
citoyens ». De cette politique est née une nouvelle exposition
permanente avec pour thème « identité culturelle et brassage des
cultures ». Ce thème tire son originalité du fait de la pluralité des
cultures existantes en Côte d’Ivoire reflétant ainsi une Côte d’Ivoire
en miniature avec toutes ses régions. « L’ancienne exposition datant de
plus de 12 ans et ne répondant plus aux normes, les ivoiriens étaient
las de voir les mêmes choses » avoue la responsable conservatrice de ce
musée. La salle d’exposition est subdivisée en cinq sous thèmes dont la
Côte d’Ivoire sous l’éclairage de l’archéologie. Il s’agit de
l’exposition des objets et traces laissés par les civilisations du
passé. L’organisation socio économique de la Côte d’Ivoire est
l’intitulé du second espace. A ce niveau, la vie quotidienne des
peuples de Côte d’Ivoire avec leurs outils de travail tels que la
machette, la houe, la fonte bronze est mise en exergue mais également,
l’exposition de la monnaie utilisée depuis plusieurs décennies. Le
visiteur du troisième espace est plongé au cœur de l’organisation
sociale et politique du temps de la colonisation, du temps des
pratiques sociales ou valeurs traditionnelles ivoiriennes et du temps
du pouvoir traditionnel. Il fera la connaissance des objets de cultes
et de croyances religieuses comme les masques et la poterie dans le
quatrième compartiment du mussée. Les contemporains trouveront leur
compte au cinquième niveau avec la vie contemporaine qui consiste en
une exposition d’objets modernes et traditionnels. 10.900 objets
composent la collection du Musée des civilisations de Côte d’Ivoire qui
est un musée ethnographique, archéologique, iconographique ; un musée
d’art ancien. La plupart de ces objets sont constitués de matériaux
organiques, fait à base de bois, d’os, et de peaux. D’où un traitement
spécifique au plan de la conservation. Pour ce faire, dans le cadre
d’échanges, une mission d’experts du Musée du Quai Branly en France
viendra donner une formation dans la conservation préventive et
curative des pièces. Le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire c’est
également une politique spécifique de cooptation de tous les publics
pour sa promotion. A cet effet, pour la première fois, un ambassadeur a
été désigné pour vendre cette destination. Et c’est l’ex Directeur
Général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire
(Cepici), actuel administrateur de la Bad pour la Côte d’Ivoire,
Tchétché N’Guessan, qui occupe ce poste. Son concours a donc permis au
Mcci d’obtenir des financements. Un Club des amis du musée a été mis en
place pour semer dans les esprits la prise en compte de l’aspect
culturel dans la vie des ivoiriens et personnes vivants sur le
territoire ivoirien. Les ivoiriens de la diaspora sont également membre
de ce club. « Cette action de bénévolat en faveur du musée national de
Côte d’Ivoire mérite que tous la fasse sienne pour présenter l’identité
du pays » indique Silvie Memel Kassi. Aussi, attache a-t-elle été prise
avec le Ministère de l’éducation nationale pour inscrire la visite du
musée dans les programmes scolaires. A cette fin, des conférences et
des séances de sensibilisation sont organisées dans les établissements
qui depuis lors, se bousculent tous les mercredis et samedis pour faire
connaître à leurs pensionnaires l’identité culturelle de leur pays. Les
ambassades, les instituions, et les entreprises qui ont été également
sensibilisées ne ménagent aucun effort pour s’offrir un pan de leur
histoire commune faisant passer le taux de fréquentation de 2000
visiteurs par an, à 6000 visiteurs à la fin 2006 et à 14.000 visiteurs
en 2007. Ce qui bien entendu a eu un écho favorable auprès des
autorités ivoiriennes qui ont eu une oreille attentive aux doléances
des nouveaux responsables du Mcci vue l’énorme travail abattu en si peu
de temps. C’est en cala que le budget alloué à cette institution qui
stagnait à 09 millions Fcfa est passé à 32 millions Fcfa en 2007 pour
atteindre la barre des 85 millions Fcfa en 2008. Toutes les régions de
Côte d’Ivoire, n’étant pas ou étant peu représentées au sein de
l’exposition permanente, un projet de collecte d’objets a été entamé
pour palier cette carence représentative. Cela a permis en 2007 de
ramener 371 objets de la région de la Marahoué et des lagunes aux fins
de renforcer le fonds de ce musée qui depuis 50 ans n’a pas connu
d’acquisitions. Une mission en collaboration avec le département
d’archéologie de l’Université d’Abidjan est dans la région de Lozoua
(Jacqueville) pour une acquisition de pièces archéologiques parce que «
celles que nous avons sont muettes. Nous entendons par le biais de
cette mission renforcer le fonds et donner une datation aux pièces déjà
présentes ». Une journée culturelle de la jeunesse sera organisée dans
le mois de mai prochain avec le concours des chefs d’établissements et
Présidents d’Universités et la création d’un site web est en cours
d’exécution. La politique de redynamisation et de relance du Mcci est
donc en marche pour faire de ce musée une véritable représentation de
l’identité culturelle ivoirienne. « Le moment pour nous est venu
d’entrer en relation avec d’autres entreprises et d’autres institutions
pour être plus répondant afin que tout le monde consomme la culture »
précise la responsable du Mcci.
Francis Yedan
La recherche sur les représentations sociales présente un caractère fondamental et fait appel à des méthodologies différentes : analyse de discours, enquête par entretien…Elle touche à des sujets et des objets divers.
Notre
sujet est intitulé « construction
sociale et protection des espaces publics en milieu urbain abidjanais :
cas de M’pouto-village ». En effet, des récents travaux ont sans doute
contribué significativement à une meilleure appréhension du phénomène
d’occupation et d’appropriation de l’espace public urbain abidjanais mais les
difficultés de la planification urbaine abidjanaise autorisent à postuler que
les politiques devraient porter sur des aspects non encore élucidés en
l’occurrence le lien entre les représentations sociales et la protection des
espaces publics. Le présent mémoire se situe dans une telle perspective.
Notre étude s'articule
autour de trois axes :
Dans la première
partie, il s'agit pour nous d'exposer le cadre théorique et méthodologique sur
lequel s'appuie notre recherche.
Ensuite, dans la
seconde partie, nous passons à la présentation du champ de l'étude (le village
de M’pouto). Cette présentation permet à nos lecteurs d'avoir une idée du champ
de l'étude en vue d'une meilleure compréhension de notre préoccupation et de notre
choix.
Enfin, nous présentons les résultats de notre recherche en nous appuyant sur le cadre théorique, le modèle d'analyse.
Modeste ADINGRA
Etudiant en DEA de Sociologie de l'environnement
Hiré ou le rendez-vous inespéré avec l'orpaillage
Dans cette étude,
portant sur les modes d’occupation des ressources foncières dans les
exploitations agricoles et aurifères, nous avons voulu porter une réflexion
comparative dans une perspective de développement sur les modes d’accès à la
terre dans les économies agricole et aurifère et surtout faire ressortir toutes
les dimensions socio-anthropologiques relatives à l’ampleur que prend le
phénomène d’orpaillage clandestin dans la Commune de Hiré.
Il s’agissait, plus précisément pour
nous d’identifier à travers une telle investigation, les différents modes
d’accès à la terre pratiqués dans les deux types d’économies concernées ;
également de comprendre les facteurs déterminants l’insertion des populations
dans cette activité et d’évaluer enfin l’impact de cette activité clandestine
en étroite relation avec le secteur agricole aux plans politique, économique,
social, culturel et environnemental.
Pour
atteindre de tels objectifs, nous avons opté pour une hypothèse principale et
deux hypothèses secondaires :
La première est relative aux
arrangements institutionnels pratiqués dans l’activité d’orpaillage et aux
différents rapports entre les divers acteurs de cette activité dans la Commune
de Hiré qui favorisent les modes d’occupation des terres dans les exploitations
aurifères.
Les deux
hypothèses secondaires quant à elles se focalisent sur les divers rapports
entre les acteurs des économies minière et agricole d’une part ; et
d’autre part les représentations de l’exploitation de l’or chez les acteurs locaux
qui favorisent et
entretiennent le regain de vitalité de cette activité clandestine à Hiré.
Au terme de notre étude, il ressort que l’activité d’orpaillage est
davantage pratiquée par des immigrants tant allochtones venus du Nord de la
Côte d’Ivoire qu’allogènes ressortissants du Burkina, du Mali, du Niger et de
la Guinée.
Ces
principaux acteurs sont en général des analphabètes, plus vulnérables
économiquement, dans une zone où les terres cultivables deviennent de plus en
plus rares. Les exploitations aurifères comptent davantage d’orpailleurs
occasionnels et l’ensemble des orpailleurs pratiquent, sous le regard
silencieux des autorités administratives, en complicité avec les propriétaires
terriens et les collecteurs de redevance la location des parcelles, mode
d’accès à la terre prédominant dont les modalités pécuniaires varient d’un site
à un autre.
Les
orpailleurs s’adonnent en effet à cette activité clandestine en fonction des
représentations qu’ils ont de l’orpaillage qu’ils considèrent comme synonyme de
« l’argent rapide ». Les
modes d’accès à la terre leur étant plus favorables, les orpailleurs préfèrent
s’engager dans une telle activité malgré sa clandestinité.
En plus, la rentabilité économique de cette activité
renforce davantage les attitudes des orpailleurs. Pour ces derniers,
l’agriculture offre certes de meilleurs revenus mais la quotidienneté des
revenus issus de l’extraction aurifère les captivent plus encore. Ils
projettent l’arrêt de cette activité clandestine sans pour autant évoquer des
raisons objectives ; ce qui tend donc à ne pas envisager un tel scénario
pour les prochaines années.
Soulignons également que cette activité a des répercussions
sur les plans économique, social, culturel et environnemental. D’abord, le
développement anarchique du secteur aurifère influe sur le coût de la vie à
Hiré, encore plus avec la présence de la compagnie minière industrielle LGL
Equigold CI. En effet, les prix pratiqués semblent connaître une relative
hausse. Ensuite, les communautés vivant à Hiré se reprochent au fil du temps
les impacts négatifs de l’exploitation aurifère dans la zone, et les multiples
conflits fonciers qui éclatent, sans cependant prendre autant l’ampleur d’une
violente crise foncière. Ces impacts sont entre autres les pénuries relatives
de denrées alimentaires sur le marché, l’insécurité grandissante, les tensions
sociales entre paysans et orpailleurs du fait du creusage des filons qui
outrepassent les limites requises. Enfin, il faut noter que l’orpaillage
clandestin tant à détruire le potentiel agricole et fertilisant des sols à
cause des nombreux puits et fosses non réhabilités après l’exploitation
aurifère.
Après
sept années de crise, la Côte d’Ivoire commence à renouer avec les
investisseurs extérieurs dont la compagnie minière LGL Equigold CI, qui
exploite des gisements aurifères dans la zone de Hiré. Néanmoins l’activité
clandestine à laquelle se livrent les orpailleurs pourrait freiner les actions
économiques avantageuses dont pourraient profiter les populations de cette
commune. De ce fait, cette activité mérite d’attirer davantage le regard des
décideurs pour qu’elle soit freinée et d’être encadrée en vue de faire profiter
les retombées à l’ensemble des populations et d’éviter une catastrophe
alimentaire et écologique à Hiré.
L’économie minière, désormais l’un des piliers essentiels de l’économie ivoirienne, devrait apporter une amélioration dans les conditions de vie des populations de la Commune de Hiré, et non les inscrire sur le chemin d’une simple croissance économique éphémère mais plutôt dans une perspective de développement local durable. Ce travail de recherche pourrait nous permettre d’ouvrir une perspective nationale quant aux différents modes d’accès à la terre pratiqués dans les localités, où l’économie minière clandestine subsiste encore.
Hamed LASSI
Doctorant Chercheur en socio-anthropologie du développement économique et social
Analyste des questions foncières rurales et des questions de développement participatif
Vous pouvez contacter les membres de Dav'Label COM au:
(+225) 24 39 03 54 / 65 05 14 02
Toutes vos suggestions nous intéressent car elles sont constructives pour nous.
Une technique de communication très simple à utiliser.
Elle est très simple à mettre en œuvre : lors d’une discussion, il suffit de répéter les derniers mots de votre interlocuteur sur un ton interrogatif. Et c’est tout. Voici un exemple librement adapté d’une discussion en soirée :
- (Un pote) Salut !
- (Moi) Salut ! (ça n’a pas encore commencé)
- Tu sais que je suis allé voir le dernier Harry Potter hier ?
- Harry Potter ? (C’est parti)
- Oui, je suis allé au cinéma avec Germaine, on s’est bien amusé, et ensuite, on est allé prendre un pot avec des amies à elles.
- Des amies ?
- Oui, on avait rendez vous avec elles après la séance. On a testé ce nouveau bar qu’ils ont ouvert, tu sais ?
- Un bar ?
- Purée ! Tu verrai le prix des consommations, c’est monstrueux !
- Monstrueux ?
- etc.
Note : Désolé pour cet exemple pathétique, je n’ai rien trouvé de mieux.
Quoiqu’il en soit, vous pouvez faire durer la conversation trés longtemps comme ça. Avec un peu d’entraînement, vous pourrez faire parler quelqu’un pendant des heures presque sans dire un mot. L’avantage, c’est que cette technique ne met personne mal à l’aise, comme le ferait la technique du silence-radio. Seul risque : l’autre aura trés vite l’impression (justifiée ?) que vous vous payez sa tête.
On vient de toute la sous région pour voir les cantines scolaires en Côte d’Ivoire. Une école sur deux possède sa cantine. Mais le pays faisait mieux avant la guerre.
Qu’on ne s’y trompe pas : à l’heure du déjeuner, bon nombre d’enfants ne peuvent payer le prix si modique du repas : 25 CFA, soit moins de 4 centimes d’euros. Le système est bien huilé, ceux qui n’ont pas payé le matin, quittent la classe pour le repas.
Par ailleurs, sur 90 jours d’école en moyenne dans l’année
(en comptant les grèves d’enseignants etc…) les enfants ne se voient
proposer qu’une quarantaine de repas. Alors que fait-on le reste du
temps ? On rentre chez soit et on oublie de revenir à l'école
l'après-midi?
Le Programme Alimentaire Mondial pourvoit à 60% des cantines. Mais les bailleurs sont tentés par un désengagement.
Il manque donc de la nourriture et une bonne gestion pour que les cantines en Côte d’Ivoire fonctionnent normalement.
SOURCE RFI